ИСТОРИЧЕСКИЕ ЗАПИСИ

ИЗ ЗАПИСНОЙ КНИЖКИ

1820–1822 гг.

O… disait en 1820: «Révolution en Espagne, révolution en Italie, révolution en Portugal, constitution par ci, constitution par là… Messieurs les souverains, vous avez fait une sottise en détrônant Napoléon».[51]

Le général R. disait à N. affligé d'un mal d'aventure: «Il n'y a qu'un pas du sublime au sublimé».[52]

P., встретив однажды человека весьма услужливого, сказал ему: «Вы простудитесь, на дворе сыро, мокро (maquereau)».[53]

Plus ou moins j'ai été amoureux de toutes les jolies femmes que j'ai connues, toutes se sont passablement moquées de moi; toutes à l'exception d'une seule ont fait avec moi les coquettes.[54]

ОТДЕЛЬНЫЕ ЗАПИСИ

Старый генерал Щ. представлялся однажды Екатерине II. «Я до сих пор не знала вас», — сказала императрица. «Да и я, матушка государыня, не знал вас до сих пор», — отвечал он простодушно. «Верю, — возразила она с улыбкой. — Где и знать меня, бедную вдову!»

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Шувалов, заспорив однажды с Ломоносовым, сказал ему сердито: «Мы отставим тебя от Академии». — «Нет, — возразил великий человек: — разве Академию отставите от меня».

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Разумовский, Никита Панин, conspirateurs.

M-r Dachkof ambassadeur à Constantinople. Epris de Catherine. Pierre III jaloux d'Elisabeth Woronzof.[55] (M-me Щербинина).

6 июля 1831

ЗАПИСЬ О 18 БРЮМЕРА

M-r Paëz, alors secrétaire d'ambassade à Paris, m'a confirmé le récit de Bourienne. Ayant appris quelques jours avant qu'il se preparait quelque chose de grave, il vint à St. Cloud et se rendit à la salle des Cinq-cents. Il vit Napoléon lever la main pour demander la parole, il entendit ses paroles sans suite, il vit Destrem et Briot le saisir au collet, le secouer. Bonaparte était pâle (de colère, remarque m-r Paëz). Quand il fut dehors et qu'il harangua les grenadiers il trouva ceux-ci froids et peu disposés à lui prêter mainforte. Ce fut sur l'avis de Talleyrand et de Sieyès, qui se trouvaient près, qu'un officier vint parler à l'oreille de Lucien, président. Celui-ci s'écria: vous voulez que je prononce la mise en accusation de mon frère etc…. il n'en était rien; au milieu du tumulte les Cinq-cents demandaient le général à la barre, pour qu'il y fit ses excuses à l'assemblée. On ne connaissait pas encore ses projets, mais on evait senti d'instinct l'illégalité de sa démarche. 10 août 1832 c'est hier que l'ambassadeur d'Espagne me donna ces détails à dîner chez le comte I. Pouchkine.[56]