Voyez ce jeune prince déjà aux prises avec les dangers de la vie, qui sont d’être tué ou d’être trahi, mais qui se cachent aussi sous nos désirs et même parmi nos rêves géné-reux. C’est vrai qu’il traverse toutes ces menaces en s’enjouant, selon le privilège de son âge. Amoureux à tout bout de chemin il ne connait pas encore que l’amour seul lui fera perdre une liberté qu’en vain la haine lui dispute. Car pour le protéger des complots des hommes et des pièges que lui tendait sa propre nature il y avait alors une personne qui l’aimait jusqu’à en mourir et c’est celle qu’il appelait la reine ma mère.[4]