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раг le c"timent qu'on lui pr6paraiL FaIkenberg аи соп—
traire avait d6jd encoura depuis deux ans la disgrace de l'Imp6—
ralTice sans qu'on sacbe се qui у а donn6 lieu, ni се qu'il
est devenu depuis.
Pestuchef пе s'est point adress6 directement l'Imp6r8trice
роит perdre Lestocq, mais il а employ6 роит cela [е G-d Ve-
пеиг Rosoumovsky, qui dans le moment repugnait
s'en m61er. Роит l'y determiner, Pestucbef repr6senta аи G-d
Veneur que, si Lestocq se trouvait innocent, il s'entendait de
soi—m6me qu'il serait relach6 et rehabilit6, чие par cons6quent
cette d6tention пе serait autre chose que се qui lui btait arri-
vb lui-mdme G—d Chancelier С), ainsi чи'й plusieurs autres;
mais que tous les indices, que l'on avait des crimes de Les—
tocq, exigeaient чи'оп s'assur» de sa personne. C'est раг ces
raisonnements que le C-te Rosoumovsky s'est det6rmin6 еп
parler l'Imp6ratrice. 0utre ипе infinit6 des meubles, des bi—
јоих et d'argenterie, оп doit avoir trouvb cbez Lestocq 60
т. roubles еп argent comptant et ип trbs beau portrait du Roi
de Pologne richement garni еп diamans, lequel а 6tb 6gale-
ment confisqu6. Il а 6t6 impossible d'arracher le moindre
aveu Lestocq dans sa prison; il а soutenu la torture еп
protestant tonjours de• sa fid61it6 роит l'Imp6ratrice, et ayant
6t6 interrog6 entre autre l'anniversaire de l'av6nement аи
tr0ne de S. М. I—le, il se jeta аих pieds des G6nbraux Арта-
xin et Alexandre Chuvalof et les pria de rappeler й S. М.
14e се qu'iI avait fait роит Elle pareil јоиг. а cit6 тёте
роит preuve de sa fid61iL6 le temoignage de Pierre Chuyalof,
qui avait 6t6 61ev6 avec lui dans la maison de la Princesse
Elisabeth, се qui п'а pas реи intimid6 Alexandre Chuvalor.
L'Imp6ratrice, apprenant l'obstination de Lestocq пе rien
avoner, doit avoir dit, qu'Elle п'еп 6tait pas du tout surprise,
que реи avant son av6nement аи tr0ne, ayant b6sit6e dans son
entreprise, Elle avait dit й Lestocq: «Qu'arrivera—t-il de moi,
si оп vous arrete, et si раг la Готсе des tourments оп vous
oblige й tout r6v61er?» Lestocq doit avoir r6pondu, qu'on lui
arracherait plut0t les enLrailles, que de tirer la moindre chose
de lni.
L'Ambassadenr de Bernis mande dans tous ses rapports,
qu'ils а cherch6 eutanl qu'ils а ри diminuer l'animosit6 du
Grand Chancelier Pestnchef contre le Comte Woronzof.
С) Въ 1740 году, при cBepzeHia герцога Бирона. Ш. Б.