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Кь неиу же.
St.-P6tersboug, le 13 тап 1808.
Је m'6tais abstenu de vous 6crire pendant la maladie da
chancelier, sachant que le c-te Michel et m-r Rogerson vous
tenaient аи courant de ва marche, et је croyais qu'une r6p6-
tition sur ипе matibre auui afligeante пе pouvait que vous
peiner. Il est actuollement parfaitement remis, се cher chan-
celier, et son corps, d6gag6 des humeurs qui l'ont tourmenu
pendant les deux dernibres ann6es, se retrouve dans ип 6tat
de sant6 dont il п'а peuHtre joui depuis longtems. Је regarde
да maladie qu'il а faite сотте ипе r6g6n6ration qui nous le
conservera pour longtems, surtout s'il suit exactement le r6-
gime que vous lui oenseillea Mais је vous le d6nonce сотте
реи docile, car il s'est born6 ип seul verre d'oporto parjour,
П le boit lp matin a.prbs sa promanade; il est exclu son
dtger, il пе boi' des vins de France, disant qu'd table
пе voulait раз prendre Bddedne. Quant аи travail, il сот-
тепое 8 heures du matin et finit minuit, sans autre in-
terruption qu'une heure de promenade le matin, et environ
utant de sonmeil aprbs dtner. П est vrai que la multiplicit6
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des afaires justife еп quelque sorte cette application; серв*
dint s'il voulait m6nager foroes, les afaires 6trangbres, еп
86 ralentissant ип реи, marcheraient toujours plas vite que
celles des autres parties de l'administration, dans lesquelles
souvent elles пе bougent, et plus souvent encore marchent de
travers.
Је yous suis infiniment топ trbs-eher
рот les censeils qae vous voulez bien те donner ralative
шеп' ша oonduite Naples. J'ai. 68P6r6 veus n'auriz
permiB de vous rendre compte.de топ d6but dans ев,