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А bord du Ratvizan, le 8 тау 1796.

Monsieur le comte,

rai еи le plaisir de faire la connaissance du јеипе et trbs-

aimable Greig. C'est avec ип transport de joie que .fe l'ai

faite. Et comment l'aurais-je faite autrement, quandje l'ai vue

ассотрадпбе de la lettre dont vous avez bien voulu m'ho-

norer. Оп est fort heuroux, monsieur, quand il пе tient qu'h

nous d'op6rer dans les ames des autres les sentimens que la

r6flexion la plus m6dit6e et continue n'aurait peut-@tre pas

ри produire. J'avoue que vos principes sont de vraies legons

et је пе puis qu'admirer les vertus aussi b6n6voles pour l'hu-

manit6, l'indulgence pour le pl0s petit m6rite et les moyens

d'inspirer се noble et mesur6 amour de la gloire, tant de fois

soutenu par l'exemple, l'honneur de l'6p6e premibrement, de

la cour ensuite et de l'empire еп g6n6ral. Tous mes voeux пе

seraient que de pouvoir imiter ces rares modbles. Mais voilh

des qualit6s qui пе sont donn6es qu'h ип trbs-petit nombre de

personnes, et се serait trbs-inutilement que је ferais ип erort

de toutes mes facult6s роит vous t6moigner та v6n6ration

pour les vertus et та reconnaissance que tant de motifs puis-

sants et pour moi favorables ont produites. Aussi се n'est qu'h

топ proc6d6 у suppl6er, аи d6faut de facult6; et cela

l'6gard de cet aimable Greig, qui seul а ри donner lieu cette

lettre trMatteuse роит moi, et peut4tre sera-t-il ипе preuve

des sentimens dont elle т'а rendu susceptible. Son amiti6 те

sera d'autant plus chbre que је respecte, анес tous les Russes