peut l'entretenir dans ces heureuses dispositions, dont

le service des deux cours пе peut que retirer ип trbs-

grand avan* dans ип moment ой l'union est deve-

пие plus que jamais n6cessaire et importante. Nos

collbgues diplomatiques еп cette capitale peuvent Ите

jaloux de cette intimit6 entre m-r Arbuthnot et moi,

mais се serait еп vain qu'ils voudraient tenter de la

rompre. Аи surplus, nous voici tous les deux dans

le сад d'6tre avec les ministres d'Autriche et de Prus-

se dans des relations qui se ressentent de la position

des deux cours avec celles de Vienne et de Berlin. Ьа

r6union de celle-ci est ип 6v6nement de la premibre

importance; le personnel de l'internonce Sturmer et du

charg6 d'afaires Bielfeld, пе nous permettca сереп-

dant de vivre avec еих sur le pied d'intimit4. Le pre-

mier par ses manibres astucieuses, et le second рат

за pr6dilection роит les Franyais, obligent ипе gran-

de r6serve. L'envoy6 de la r6publique septinsulaire пе

saurait jamais etre jaloux de la manibre dont nous

sommes, m-r Arbuthnot et moi, unis entre nous. 0et

envoy6, comte Lefetochilo, est l'homme le plus esti-

mable qu'on puisse connaftre par son caractbre, ses

connaissances et son zble роит la bonne cause. Les

agents de Hollande et de Danemark sont bons gens

trbs-insignifiants. Le charg6 d'afaires de Subde m-r

Palin пе manque pis de bonne volont6 de nous nuire,

6tant trbs-mal dispos6 pour la Russie; mais il п'а рад

de moyens (il est beau-61s du fameux Mouradja et а

6b6 son secr6taire de l6gation еп cette capitale). Le

charg6 d'afaires de France Rufm exige de l'attention.

Се n'est рад de ces agents grand brnit: il agit sour-

dement et cherche nous miner; il est autant partiit