plac6es, par ci par li, dans l'6tranger. kabolition du
thAatre frangais et d'autres r6fOrmes sont • aussi trds-
par le public raisonnable. Mais се тёте pnb-
lic пе paroit pas approuver la rigueur, avec laquelle
оп а repris, depuis quelques jours, les interrdgatoires
des gens impliqu6s dans le r6gicide, et des penonnes
simplement suspectes. Il l'est encore moins de la mani-
bre i116gale, dont se font toutes ces perquisitions par ип
tribunal incomp6tent, et qui пе paroit pas trop consulter
le c6de. Оп arr6te tous les jours des innocents sur des
simples dbnonciations des d6lateurs attir6s par la r6-
compense d'une forte somme, et aprbs les avoir mal-
trait6s, difam6s, aprbs avoir plong6 leurs familles et
leurs connoisgances dans la frayeur et dans la tristesse,
et aprbs avoir motiv6 de fausses couches, des apople-
xies, des maladies et des saign6es, оп les rel&che, sans
la moindre excuse, et sans punir les faux d6lateurs
et les faux t6moins. Les gens, amis de la tran-
quillit6, s'6toient natt6s de voir fnir toutes ces hor-
reurs, сотте il у avoit пп moment d'apparence. Оп
croyoit que le gouvernement se contenteroit de punir
les plns coupables, et qu'il jetteroit plut0t ип voile sur
le reste. que de chercher des v6rit6s redoutables, qu'il
vaut mieux ignorer que de savoir; mais оп s'est trom•
рб lMessus. La police est plns еп mouvement que
jamais; tout le monde craint de tomber entre ses grifes.
Оп пе voit que la consternation sur les v—es, et
Dieu sait ой cela va fmir. Pechlin, que les criminels
nomment leur chef, се qu•on nous dit, mais qui
jusqu'ici а tout nib, а 6t6 mis ces jours-ci la torture
aholie par Gustave III тёте. Ankarstr0m аот la
main ее la tete соирбе, mai8 auparavant П. sera fouet"
publiquement plusieurs reprises—pr6lude, dont la loi