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qu'ellqs fussent d'ailleurs avec beaucoup d'autres

int6rets et avantages r6els de l'Angleterre et dont elle

se privera, si elle •пе rem6diait tems. Accoutum6s

estimer la nation anglaise, la regarder сотте

alli6e naturelle de la Russie, depuis le соттепсе-

ment de notre rbgne, nous souhait6, d6sir6

et nous nons sommes appliqu6e rechercher l'amiti6

et l'alliance de la Grande-Bretagne dans plus (Ти-

пе occasion, et a•ssur6ment il п'а pas tenu nous

que non-seulement le trait6 de commerce entre nous

n'ait 6t6 renouvel6, mais qu'une alliance formelle пе

soit parvenue la perfection. Si d'autres int6rets que

сеих qui devaient resserrer les liens de deux nations

qui еп ont tant de naturels, ont pr6valu dans le cabi-

net de St. James, l'on пе peut nous l'attribuer: рагсе

que notre intention btait toujours de nous rapprocher

de l'Angleterre, dbs que nous verrions le moindre

jour nos d6sirs constants sur се point. La та-

ladie pr6sente du roy d'Angleterre, dont la f•6n6sie

поп bquivoque paraft devoir donner lieu ипе nouvel-

le face de choses еп Angleterre, пе nous permet pas

de n6gliger cette lueur d'esp6rance, роит vous pres-

crire de vous appliquer faire revenir le ministbre

d'Angleterre, si tant il у а, qu'on pourvoye еп 6tablir

ип patriotique, de le faire revenir, dis-je, de ses er-

reurs pass6es, de lui d6peindre les dangers, le реи d'hon-

neur et de proflt qu'il у а роит еих de se livrer аих

projets imagin6s par le comte Herzberg pour soutenir

son propre cr6dit, et qui, dans ses visions chim6riques,

entraine son maitre dans ипе guerre immanquable et

tdche de nous susciter partout des ennemis. le

ministbre de George П1 s'est-il laiss6 entrainer jusqu•h