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77.

А P6tersbourg, се 15 aoat 170.

Monsieur.

Le courrier que vous avez exp6di6 ici avec votre

d6peche du 19 (Т) juillet est arriv6 le 5 de се mois.

Il 6tait parvenu ой vous etes quelques avis de

l'heureux 6vbnement qui а rassur6 le bonheur de notre

Empire. J'aurais souhait6 que vous eussiez retard6

cette exp6dition, се que vons eussiez su quoi

vous еп tenir sur ипе aussi grande nouvelle. Сереп-

dant j'ai la satisfaction de vous marquer, monsieur,

que votre relation а plu l'Imp6ratrice et qu'elle а

6t6 bien aise d'y voir l'application que vous avez mise

suitre la n6gociation renou6e entre la cour ой vous

etes et ce1le de France еп tant qu'il pouvait s'y agir

des int6r6ts de la Russie. Cette n6gociation, еп ја•

ger par l'empressement r6ciproque de ces deux сои-

ronnes, doit 6tre actuellement bien avanc6e, moins

que l'heureux changement qui s'est fait chez noos,

n'ait donn6 matibre de nouvelles sp6culations аи са—

binet de Versailles et пе lui ait fait naitre l'esp6rance

d'obtenir des conditions plus favorables dans ипе ра-

eifcation g6n6rale, cause da grand appui que la

Prusse а perdu. La proposition de la France qui, сот-

те vous le marqnez, accroche la n6gociation, savoir

de пе plas prendre de part la gaerre entre l'Espag-

пе et l'Angleterre du cOt6 de l'Am6rique еп se r6ser-

vant d'assi8ter cette couronne еп Portugal. те paraft

trbs-politique et trbs-bien avis6e, et је crois тете

qu'elle sera c,oncert6e avec la cour de Madrid. Ces