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TiBis, (13) avril 1846.
Mille et mille graces, cher Паведъ pour
votre bonne lettre du 9 mars. Је profte de votre per-
mission et de votre conseil pour faire le назначенге de
ФадЈевъ. J'espbre qu'il пе s'en formalisera pas; le plus
t5t que la chose pourra s'arranger, le mieux, et il nous
sera trbs utile ici. Је suis d'autant plus d6sireux qu'il
vieone, que је lui conferai alors, сотте membre
du Conseil, l'entibre surveillance de la partie ici des
domaines; elle еп а besoin, et је serai enchant6 que
cela soit dans les mains d'un homme qui а votre соп-
fance, qui comprend bien les choses par son ancien
service dans les colonies et сотте gouverneur, et qui
sera certainement impartial.
J'ai 6t6 bien heureux d'apprendre que le mariage de
Sophka а (5t6 efectu6; il parait que L60n va r6ellement
beaucoup mieux pour се qui est de l'hydropisie, et quant
l'afection аи coeur, il у а si longtemps que cela dure,
que j'espbre toujours, que cela pourra durer encore plu-
sieurs ann6es. Il а ипе plus mauvaise afection que celle
аи coeur: c'est son 6ternelle tante, qui continue le
poursuivre се moment тёте, car elle va le
relancer jusquT Notre Dame de Lorette. Dieu veuille
que cela пе lui fasse plus de mal аи moral et аи
physique que son hydropisie.