кь пушкиной.
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simples convulsions qui n'ont rien de dangereux, ordonne
des cataplasmes et s'en va. Mais aprbs cet acc6s le sentiment
пе revient plus, les уеих restent fixes, la respiration reste
g6n6e, оп entend ип ronflement continuel,
les dents sont
serr6es, et il пе peut plus ni rien entendre, ni faire аисипе
reponse се que l'on lui dit., Coreff arrive et trouve le cas
extremement grave. Il ordonne tout de suite des sangsues,
envoye chercher ип chiruroien; оп ouvre la veine, оп tire
beaucoup de sang; оп applique des synapismes аи; plantes
des pieds; оп fait mettre les pieds dans de l'eau extr@me-
ment chaude; оп applique la tete des serviettes imbib6es
d'eau la glace; enfin оп le met dans ип bain; оп jette
sur la t@te de I ' еаи froide ; оп а recours ип lave-
ment fait avec du musc.—Tous ces moyens ont 6t6 inuti-
les•, le соир 6tait port6. Il devait finir. Аи sortir du bain
оп l'a plac6 dans son lit. Plusieurs acc6s pareils аих рте-
miers, mais l'un plus faible que l'autre ont еи lieu encore.
Enfin il а cess6 d'exister. Etant prbvenu sur le danger
prochain, ј 'ai envoy6 chercher la comtesse Rasoumovsky 11) et
madame Swetschine. Оп п'а trouv6 que la dernibre. Elle
est venue. Quelques minutes apNs son arriv6e Serge а rendu
son dernier soupir, et son lui а ferm6 les уеих. Son
visage est redevenu calme et serein сотте dans le bon temps.
La mort, le plus persuasif des consolateurs, lui а tout rev6-
l6. Alexandre est parti avec madame Swetschine et а pass6
la nuit dans sa• maison. Moi је suis. rest6 avec le corps de
notre ami pour faire les derniers arrangements. Vers le
soir. је те suis rendu aussi chez madame Swetschine et
j'ai trouv6 le malheureux pleurant. C'est ип bonheur qu'il а
ри tant pleurer. Cela l'a soulagb. Maintenant il пе pense
qu'i Nicolas. Il faut qu'il parte tout de suite роит Lon-
dres. Је le conduirai Calais. Аи moins tel est pour
le moment notre projet. Је vous pris аи пот de Dieu de те-
pondre tout de suite cette lettre. Mais adressez votre re-
ponse Paris, тт Rouganont de L0u•enberg Paris роит
ranettre m-r Jouko[sky. Adieu, с)1ёте amie! Pleurez avec
nous. Quel terrible changement! Hier encore l'avenir 6tait
tout autre.
Juin. Paris (1827).
Joukofsky
Alexandre vous ecrira incessament. Sa lettre kreyssig
n'est que роит vons.
ИеревоД&. Александр•ь провел•ь ночь хорошо. Вчери даже онъ писал•ь кт. Крей-
сигу, прося его сообщить внмъ объ ужасноиъ ropt: бпдьше не могъ онъ до-
казать ваиъ свою дружбу. Вы тотчасъ иришаи ему на память. Не безиокой-
и) Одна изъ жень грата 1'l'11r•opiH Кирйловича.