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n'est fondbe que sur le patriotisme des seigneurs de l'empire

qui pourraient donner la pr6f6rence аих vins nationaux sur

сеих qu'ont fait venir de l'6tranger.

7) Que la compagnie se trouve exposbe ипе fort dange-

reuse concurrence contre laquelle elle doit lutter, celles des

vins de l'Archipel, dont tous les gouvernements du midi sont

inond6s.

А ces diffcult6s de succbs que vous Cnoncez dans votre

lettre је dois ajouter encore des apercus qui те font soupqon-

пет que la soci6t6 пе puisse l'avenir r6ussir.

1) La retraite de M-r Larguier et celle de M-r Wilhausen

d6noncent que l'esp6rance du succbs est. vaine.

2) Le manque de capital que la .soci6t6 possbde prbsent

et lequel пе pourra plus 6tre augmentb par le discr6dit, dans

lequel la compagnie se trouve d6ji.

З) La concurrence de M-r Critch6 qui dispose dans le

соттетсе des vins de Crim6e ип capital plus fort que celui

de la сотрадТе.

4) L'int6ret sbpar6 des propri6taires des vignes de la c6te

sud-occidentale tant que chacun se propose de faire ип пёдосе

s6par6.

5) Le refus de protection essentielle роит la prosp6rit6 de

la compagnie de la part du gouverneur g6n6ral, ainsi que

prouve sa lettre 6crite M-r Larguier. Un refus qui аппопсе

clairement que le comte Voronzof ayant beaucoup de son vin

vendre rbussira la fn dans le projet secret qu'il а de

d6truire la Il dit nomm6ment dans sa lettre qu'il пе

veut rien avoir faire avec la compagnie, ратсе qu'elle n'avait

pas primitivemenf adopt6 sa proposition de n'acheter роит la

compagnie que des vins de Catcha, lesquels il est d'exp6rience

qu'ils se tournent еп vinaigre la seconde аппбе de leur r6colte.

6) Les gages, la paie des ouvriers et les de la

cave sont de chaque аппёе, ainsi que le dbchet dans la quan

tit6 de vin doivenf n6cessairement aggraver les pertes que la

socibtb devra Cprouver chaque аппёе.