rbsultt des mauvais traitemens qu'il subit. Il se

montre toujours plus docile envers les femmes et les

enfans, qu'envers les hommes; c'est que les femmes

le traitent mieux, et que les enfans jouent avec

lui, tandis que les hommes l'emploient de rudes

travaux, qu'ils payent fort mal; et pourtant l'on peut

dire que sans le secours des chiens, le kamstctia-

dale, le Samoybde et l'Esquimaux, пе pourraient habi—

ter leurs climats glacbs. Le renne sauvage, l'ours

et le veau marin leur fournissent les seuls alimens

dont ils se nourrissent; 6t c'est leurs chiens seule-

ment qu'ils doivent la dbcouverte de ces animaux

et souvent тёте les moyens de s'en rendre maiu•es.

Les chiens les sentent de trbs-loin, et ils courent

vers cette proie avec ипе ardeur incroyable, qu'aug-

mente encore la faim qui les presse, et les eforts

rbunis des chiens et du ma1tre, sont presque toujours

suivis de succbs.

Les kamstchadales ев les autres peuples du nord

de l'Asie et de l'Ambrique, font consister daos le

nombre de leurs chiens ипе partie de leurs riches—

ses; ils les attellent leurs tratneaux аи потЬге

de huit ои dix, quelquefois davantage, suivant le

poids dont • ces tratneaux sont chargbs; mais се qui

faiL priocipalemenL la bqntb de l'attelage, c'est de

possbder ип bon chef-de-file, c'esa-dire ип chien