111
tes et pour donner de la force аи Parti, que les Anglois
agir pour d6concerter l'alliance qui S'y preparoit.
Cette demarche n'est ni amicale ni celle d'un Prince
dont les vues Soient born6es la conservation Senle de
Ses car Si сев vues etoient purement defensi-
ves, les Puissances maritimes пе lui Seroient рад •
res et 300.000 hommes le lui Seroient епсоге moins; ainsy
оп pense que tant que cette arm6e Se trouvera hors de
proportion avec les revenus Гип Souverain aussi eclair6
et aussi бсопоте que l'Empereur, le Roi doit avoir
cesse les уеих ouvert8 sur Ses
Dans cette тете hipoteze, • оп пе doit рад etre eton-
Пб que, plus се Prince а trouv6 d'obstacles l'ann6e derni-
ere dans l'execution du plan de partage projett6 avec la
Russie, plus il а dQ penser que les complaisances venir
de la part de la .france pourroient avoir des bornes et par
ип efet naturel de Sa politique ambitieuse, il а dt, роит
Ses vastes projets, essayer de former ипе nouvelle
alliance avec les Puissances maritimes que le Trait6 avec
le Roi а heureusement d6concert6, de maniere que 1 Вт.
pereur, Se voyant pr6venu ее contrari6 dans toutes Ses
vues, а dt etre d'autant plus irrit6 de la resistauce qu'il
6prouvoit; mais pour avoir port6 les choses аи point
elles l'ont 6t6, il faut de deux choses Рипе, ои que l'Em-
pereur ait esper6 Sans raison Sufisante que de Simples
тбпасев determineroient la Hollande des Sacrifces, ои
qu'il parviendroit encore поив rendre indiferent8 Sur
accroissement de Puissance.
Toutes Ses esperances lui manquant, considerant еп-
suite Petat actuel de PEurope, et meditant avec attention
les circonstances qui accompagnent Sa Situation, оп doit
etre 6tonn6 qu'il Se Soit епдадб dans ипе afaire qui peut
devenir g6n6ralle.
Тош сеих qui connoissent les ressources et 1ев тоу-
ens de l•Empereur ont pens6 qu'il etoit de Son interet de