— 420 —
commencement ont Ш bien propres поад r6compenser des horrib-
les alarmes nous поив 6tions vus; mais si la jeunesse et l'a-
ctivit6 de la Grande Duchesse lui а permis de se tranquilliser et
de s'en tenir аи contenu des lettres, је Vous avoue naturellement,
Monsieur, que j'ai 6t6 assez faible pour h6siter d'ajouter foi des
rapports qui те paraissaient 6tudi6s pour 0tre toujours 6galement
bons. J'ai d'autant plus soufert de топ incr6dulit6, qu'oblig6e de
dbvorer топ chagrin, еп composant топ ext6rieur, је soufrais deux
martyres ап lieu d'un. Је revis depuis les •assurances positives de
Votre Excellence апх quelles је уеих те preter entibrement.
Les nonvelles de l'heareuse sant6 de S. М. lmp., du prochain
retour de celle du Grand Duc ont beaucoup contribu6 аи maintien de
celle de la Duchesse; actuellement ses voeux et les miens
pnt que nous puissions поид еп voir bient0t rapproch6s.
Сотте les circonstances de [а maladie du Grand Duc m'ont fait
prendre le parti de пе рад 6crire du tout depuis топ arriv6e ici
ти parent8 еп Allemagne, j'ai voulu consnlter Votre Excellence, si
actuellement que tout le danger est entibrement pass6, S. М. lmp.
trouverait appropri6 que ј'еп apprenne quelque chose топ броих:
је r6poods qu'il п'еп parlera personne.
La charmante comtesse de Worontzow vient nous voir quelquefois;
plus оп la voit, plus оп l'aime; cela ajouterait, s'il 6tait possible,
la parfaite estime dont је suis, Monsieur, de Votre Excellence la tru
devou6e amie, cousine et tru humble servantB
Elisabeth.
p6terstnurg, 2 Janvter 11“.
Р. S. Jtai trouv6 топ arriv6e ici plusieures lettres Топ
те mande que топ frbre Anguste avait recu ordre de S. М. Imp.
de se rendre еп cette Cour. 0serai-je par la confiance que је mets
еп Votre Excellence lui demander confdemment се qui еп est, рег-
suad6e qu'elle пе fera рав mauvais usage de cette petite curiosit6, assez
naturelle dans св cas.
Monsieur,
J'ai recu avec ап plaisir
port6s Votre Excellence
з.
conforme апх sentiments que j'ai toujours
les compliments obligeants qae Vous