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16.

А Moscou, се И Oct. 1762.

Је vous fais bien des remergimens, топ cher neveu,

роит vos lettres du 10, 13 , 17 et dix neuf du mois dernier.

Rien пе pouvoit m'6tre aussi sensible que de lire la copie

de la lettre de Sa Majeste Imp6riale. Elle daigne entrer

dans votre situation, dans la notre, avec ипе bont6 qui n'est

qu'h Elle et que nous пе pouvons assez nous efTorcer de

m6riter. Le sort de votre sour пе pourra manquer de de-

venir meilleur, et ипе parole aussi sacr6e doit dissiperjus-

qu'h nos moindres inqui6tudes. Је crois que vous пе devez

point faire de nouvelles instances sur cet objet, quelqu'

int6ressant qu'il soit роит vous, ni le recommander рег-

sonne. Оп пе pourroit que vous r6p6ter la .promesse de

l'Imp6ratrice, et elle est audessus de toute confrmation.

Је vous f6licite de l'approbation que Sa Majeste Imp6riale

donne votre travail. Un tel 610ge, vatre аде, surpasse

tout се que топ amiti6 а jamais ри d6sirer pour vous ев

est le motif le plus puissant роит vous engager le sou-

tenir dignement par la suite.

Је пе vous donne епсоге аисипе r6ponse аи sujet de

mr. Favier. Son m6rite m'est соппй, et је le regarde сот-

те ипе trbs bonne acquisition. Је vous marquerai inces-

samment si nous pourrons lui donner de l'emploi et аих

conditions qu'il demande; vous pouvez 0tre sur qu'il пе trans-

pirera rien de ceci. Је suis avec bien de l'afection,

Моп cher neveu,

„Вашъ вврный другъ г. М. Воронцовъ.

На пространныя и ваши письма я вамъ

буду впредь при лучшемъ досугЈ отвЈтствовать. Только

вамъ именно запрещаю больше о сестрв твоей Е. Р. не

отзываться: она въ ея щастливје пер-

ваго. Письмо твое княгинј Дашковой, по отца тво-