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роит le d6jeuner, et ensuite оп retournait аих classes jus-
qu'i midi et demie, apres quoi оп allait diner, aprbs
l6quel les classes recommeneaient jusqu'h 7 heures. du
soir; й 8 оп soupait. Les tables, tant роит le diner que
роит le souper, 6taient de douze converts chacune ев le
treizibme pour ип oficier ои inspecteur qui veillait que
tout se passat avec descence et ordre. Les jours de
tes, les dimanches et samedis aprbs le diner il п'у avait
рад de Оп pouvait alors, avec la permission de l'oP
fcier de service, sortir se promener аи parc ои аих envi—
rons de Versailles, ои faire des visites dans la ville. Mais si
оп vouloit aller Paris les jours de Etes, il fallait еп ob-
tenir la permwsion du directeur de l'6cole, de mr. de
Laberzac.—Aprbs ипе huitaine de jours, que j'btais cette
6cole, је sentis combien elle 6t,ait honne et pouvaiL m'6tre
utile, aussi је пе manquais pas de •m'appliquer аих 6tudes.
Је Rs connaissance avec quelques uns de mes camarades des-
quels la soci6t6 те plaisait eL је пе m'ennuyai pas du tout
de rester l'6cole. Dans l'intervalle des classes j'engageai
тт. Arnould dont j'ai fait mention plus htut, de те venir
voir et de те donner des leqons de belles lettres et de littbra-
ture que naturellement је payais part. П те raconta beaucoup
d'anecdota litt6raires, surtout relaiivement тт. de Voltaire
auprbs duquel il 6tait lorsque cet auteur demeurait еп Loraine
chez m-se du Chatelet,et те divertit еп racontant les scenes (Гб-
quentes que cet auteur avait eues avec la dite marquise. Les sa-
medis aprbs le diner, ainsi que lesjours de cetes, j'allais quelque-
fois la com6die, franqaise de la ville qui n'6tait, pas absolument
mauvaise, et quand il faisaiL beau,j'allai avec сеих de mes сата-
rades avec j'6tais li6 те promener аи parc, et nbus у
commandions ип souper chez le suisse de l'orangerie. Quel-
quefois nous allions й Trianon оп trouvail diner chez
suisse , proprement et sans grands frais. Pour le soutien
de l'6cole des chevaux l6gers laquelle Louis XV s'in-