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l'entendent tous jours. А la porte de la chambre ой nous
mmes rang6s, le duc de Duras nous pr6senta, et [е roi те
ft la distinction de те dire ип mot.—Ensuite le corp± di-
alla еп corps, ассотрадпб touiours de l'introduc-
teur ambassadeurs, chez la reine, chez le dauphin et la
dauphine,les enfants de France,c'est dire les fils du dauphin et
chez mesdames, flles du roi; оп 8llait aussi еп corps
chez т—те de Pompadour, mais се jour-lh l'introducteur
des ambassadeurs dit аи corps diplomatique que cette dame
пе reqevait pas се jour—lh chez elle. Aprbs toutes ces соис-
ses qui пе laissaient pas que de lasser, оп se rendit chez
l'abE de Bernis pour у diner, et сеих des ministres qui
avaient lui parler d'aTaires роит conf6rer avec lui. L'abb6
de Bernis 6tait fort poli, avai ип grand usage du monde. И
6tait, еп outre, сотте оп sait•, homme de lettres. Се mi-
nistre те ft trbs bon accueil et те parla de топ oncle.
Le diner {ini, nous retournames Piris. L'ambassadeur те
dit еп voiture qu'il avait parl6 тт. de Beriis de l'inten-
tion avec laquelle оп m'avait envoyb еп France, qui 6tait
d'6tre plac6 l'6cole des chevaux 16gers. Le ministre lui dit
que le roi еп avait 6t6 pr6venu dans son temps par son
ambassadeur еп Russie, qu'il prendrait les ordres de S. М.
et qu'il еп ferait part l'ambassadeur. Parlant mr. de
НоидеТ de tout се train de Versailles et de toutes ces
courses qu'il у avait faire, il m'avoua que cela l'exc6dait,
6tant тбте fatiguant роит son аде et qu*il aurait bien de-
sir6 Hnir ses jours dans ипе ambassade plus tranquille.
15jonrs apres чие .mr. de Bestougef e0t 6t6 Versailles,
il reot ипе lettre de l'abb6 de Bernis, qui lui faisait part, que
ш-те de Pompadour avait 6crit раг ordre du roi аи duc
de Chaulnbs qui avait la direction des chevaux l6gers, que
tout у 6t.ait pr6t роит те recevoir et чие је pouvais у
entrer, quand је voulais.