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Tout cela se r6unit т-те du Вату; оп ft entrevoir

Louis XV que les Choiseuls s'6taient devou6s аи parlements

et que, sans leur encouragement et accord secret, les раг-

lements n'auraient jamais os6 se porter touL plein de

d6marches qui devenaient tous les jours plus incommodes

pour la Cour, et qu'il пе s'agissait pas moins чие de mettre

presque le roi еп tutelle; et que mr. de Choiseul gouverne-

rait la France avec les parlements еп v6ritable Maire du

Palais.

Le chancelier Маирои, homme de g6nie, connaissant trbs

bien l'int6rieur •de la France, се que pouvaient et пе рои-

vaient. pas les parlements, d'ailleurs homme trbs violent, fit

entrevoir Louis ХУ la possibilit6 de se d6faire des parle-

ment et que cela 6tait plus ais6 qu'on пе le croyait, pourvQ

que le roi еп eot la volont6 bien d6cid6e; mais qu'il fallait

commencer pas rentoyer le duc de Choiseul et son cousin

le duc de Praslin du ministbre. А l'6gard de l'6xil du duc

de Choiseul, qui fut envoy6 sa terre de Chan!eloup, оп peut

dire que c'6tait ип triomphe роит lui plut0t qu'une ch0te.

Le jour qu'il sortit de Paris il у e0t de И) voitures

de tout се qu'il у avait de plus marquant еп France qui

partirent des barribres de Paris роит lui t6moigner des re-.

grets ainsi que 1'int6ret qu'ils prena!ent lui. Telle est la

force de l'opinion publique et telle elle existait et s'est mani-

festbe souvent еп France. Le pouvoir absolu пе pouvant

ni l'6tourer ni la contenir,. pendant tout le temps que cet

6xiI а dur6, c'6tait du bon ton d'aller le voir et de lui

marquer de la consid6ration; mais le duc пе requt que сеих

avec lesquels il avait bt6 li6 ои соппи intimement. Оп sait

qtfil passait son temps Chanteloup avec sa sour et sa

Гетте fort agr6ablement. La tournure de son esprit, qui •

6tait gai, le faisait rire de tout се qui se faisait et surtout

contre les ministres qui lui succ6dbrent. Enfn l'6xil et l'abolition

des parlements fut r6solue; le chancelier Маирои se chargea