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que italienne. C'est alors que parut la fameuse brochure

inlilu16e le Petit Proph6te de Bomisch-Broda, еп faveur

des ltaliens, qu'on attribua Grimm et qui fit sa r6puta-

lion. La salle de l'Op6ra 6tait prbs du Palais Royal, de

manibre qu'en sortant de се spectacle- оп allait se рто-

тепег dans се beau iardin. П у avait епсоге ип specLacle

Paris qu'on appellait Spectacle de la Foire, ой оп jouait

des opbras comiques, mais il пе jouait que quelques mois

de l'annbe. Mr. Chotinsky eat la complaisance de те mener

tous ces •spectacles.

Notre ambassadeur, outre les personnes de sa chancel-

lerie qui habtaienL son h0tel, avait 4 cavaliers d'ambassade,

Hyoir le c-te 0sLermann, qui depuis а 6t6 chancelier, ип

prince Galitzine et deux comtes Dolgorouky. Il faisait grand

cas du c-te d'Osternynn qui pouvait venir diner chez lui

quand il voulait; quant аих autres cavaliers d'ambassade,

ils п'у venaient que les dimanches et les jeudis, l'ambas-

sadeur ayant ces jours lh ипе table de 16 18 couverts.

П avait dais sa maison ипе chapelle grecque et роит

aumOnier ип moine qui depuis est devenu archev6que;

c'6tait le prOtre le plus fanatique que j'aie vu. П incom-

modait l'ambassadeur qu'il apostrophaiL quelques fois dans

ses sermons ainsi que tous les Russes qui se trouvaient

Paris. Le pretre fanatique voulait que tous ces voyageurs

et деш du monde v6cussent сотте des moines. мс. de

BestougefT avait encore [е c-te de E[imovsky attach6 sa

il avait l'honneur d'appartenir раг les Scavronsky

1'lmp6ratrice. Elle l'avait Elle-m6me recommandb notre

ambassadeur eL lui avait assignb Lrois mille roubles d'en-

lrelien par ап. C'6tait ип јеипе eromme charmant qui

donnait les plus grandes espbrances, mais nous eomes la

douleur de le perdre l'ann6e d'aprbs la suite d'une

de poitrine. J'6tais fort li6 avec lui.