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des gens assez instruits, тт. de Grimaldi п'а point de plein-
pouvoir pour conclure, mais simplemenl de traiter avec [е
duc de Bedford, се qui rend la conclusiqn de la paix реи'
etre incerlaine ои аи moins 6loign6e et се qui пе 1aisserait
pas que d'embarasser Ьеаисоир le ministbre d'ici.Il est vrai que
тт. de Nivernois s'est offert, се que Топ assur6, de
conclure sans l'Espagne еп cas qu'elle s'obstinat пе Му
pas pr6ler; mais је doute fort qu'on puisse l'accepter ici,
puisqu'en rendant ипе partie des conquetes la France les
frais de la guerre auraient continu6 dans l'attente que cette
Соигоппе пе prit, peut-6tre ип ои deux ans арг&., le parti de
son alli6. А l'6gard de l'Espagne il est probable_ qu'elle atten-
dra encore l'issue de l'exp6dition de [а Havane qui tarde
beaucoup plus que l'on пе s'y attendait.
Је 'n'ai pas еи occasion de voir depuis quelques jours
les secrbtaires d'Etat; ainsi се que ј'еп dis votre excel-
lence, quoique de bonne part, пе peut avoir cette тете
authenticit6, que si је la tenais des ministres m0mes. Аи
reste, је пе doute ,nullement que tant de sentiments de la
Cour de France et de la manibre dont la n6gociation va lh
bas que de celle d'Espagne, vous п'еп soyez inform6 temps,
monseigneur, de nos ministres auprbs de ces deux Cours.
J'aurais voulu que ces mrs. т'еп eussent inform6 leur
tour temps. Еп nous communiquant r6ciproquement nos
lumi&es, l'afTaire aurait 6t6 tir6e vraisemblablement plus аи
clair; mais nos ministres n'observent дигге cet usage, аи
moins l'ai-je 6prouv6 dans le temps que j'6tais Vienne,
n'ayant requ de la plupart de ces messieurs que des lettres
faire imprimer sans аисип risque. Votre excellence pense
trbs juste lorsqu'elle croit que la Соит de Londres n'accepte
point de paix tant que le Portugal п'у sera pas compris•,
оп 6tait entibrement r6solu ici d'y persister. Le соттегсе
avec се pays-lh est de trop d'importance роит la nation
Anglaise, sans la bonne 10i seule, qui 6tait d6jh ип motif