— 142 —
тт. de Breteuil et sa famille continuent lui rendre
Versailles, il пе compte plus rien attendre de lh bas et
d6sire de s'attacher d'autant plus vivement аи service de quel-
que puissance 6trangbre. La connaissance qu'il а de notre
pays et surtout des principes qui dirigent votre excellence
[е porte donner la pr6f6rence la Russie. Et quoiqu'il
mande que cela serait роит 0tre avec moi, је suis persuad6
qu'il serait plus utile 0tre employ6 P6tersbourg, et il
у consentirait volontiers. Il est vrai que les appointements
qu'il demande surpassent сеих que l'on donne ordinairement;
mais est-ce ип objet роит ипе grande puissance, quand il
s'agit de faire ипе bonne acquisition?
0utre ces connaissances qu'il а de la politique, il pos-
sue аи mieux la litt6rature, l'histoire et quantit6 des cho-
ses qui пе sont pas поп plus communes chez nous.
Si Sa Majest6 lmp6riale agr6ait de le prendre Son ser-
vice, је prierais votre excellence de vouloir bien т'еп dire
seulement .un mot, que l'afaire ait lieu ои поп. Les circons-
tances ой тт. Favier se trouve demandent la plus grande
circonspection; c'est pourquoi је supplie votre excellence
que cette proposition transpirat le moins qu'il soit possible,
puisque si elle parvenait аих oreilles de mr. de Bre-
teuil, il п'еп manquerait pas d'en 6crire sa Cour et nuire
аи реи d'esp6rance qu'il reste encore тт. Favier, аи cas
qu'on пе le voultt pas chez nous. Ј'еп serais donc d'autant
plus inconsolable, qu'en voulant lui rendre service ie п'аи-
rais qu'augment6 le fardeau de ses
Proftant de l'estafette par laquelle j'envoie mes d6p6ches,
ie ioins aussi le restant des 6toTes command6es par votre
excellence.
Је пе manquerai pas de faire mettre les NN sur les rela-
tions, еп contant du jour de l'heureux av6nement аи Тг0пе
de l'Imp6ratrice.