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8 јопн (m'a-t-il dit) avant le message du roi dans les deux
chambres, је fus averti qu'on allait prendre des mesures vio-
lentes pour complaire la Prusse et quoique је voyais que
cela serait trbs-dommageable й l'Angleterre, је пе pr6voyais
que la nation ftt si 6clair6e sur ses vrais int6rets et је
cres que le ministre l'induirait еп erreur. Је proposai ип
pari de 50 guin6es mylord Beauchamp qu'il у aurait guerre;
mais pr6sent чие је vois toute la nation епЯатт6е contre
le ministbre, d6sapprouvant hautement ва fatale mesure, је ра-
rirais та t6te qu'il n'osera jamais commencer la guerre.
Monsiear Pitt а trop d'esprit et de jugement pour пе раз
voir l'heure qu'il est, que la guerre est absolument impo-
pulaire et que s'il la соттепсе еп d6pit du sentiment de la
nation, il est immanquablement renvers6, et il а trop d'atta-
chement pour за place pour пе pas se retirer de cette fausse
тевие. Је suis donc persuad6 qu'il 6crira Berlin qu'on
s'arrange сотше оћ peut, car, si la Prusse s'obstine
faire la guerre et а у entrainer l'Angleterre, lui, Pitt, sera
renvers6, et сеих qui viendront sa place abandonneront la
Prus, 6tant dans ип sysLbme tout oppos6. Si је пе voulais
(oontinua monsieur Fox) que chasser monsieur Pitt de place,
је те garderais bien de m'opposer се qu'il fait; је reste-
rais tranquille, pour• qu'il s'engageat bien еп avant vers le
goufre ой il va, айп de le pr6cipiter plus s0rement. Mais
j'aime le bien de топ pays, et оп пе m'accusera jamais de
vouloir nuire та patrie pour des уиев moi personnelles.
Ainsi је пе те donnerai аисип repos jusqu'A се que j'aie r6as-
Bi faire voir la nation le danger dans lequel оп на la
Nonger pour satisfaire les violences du cabinet de Berlin.L
VOAS pouvez le marquer hardiement l'lmpbratrice et у
ajouter que c'est moi qui vous l'ai dit. Le n6gociant que је
lui ai envoy6 est Jackson; c'est ип homme que је пе puis
assez remercier. Il а pris les int6r6ts de la Russie avec tant
de chaleur, чие c'est lui qui а ameut6 leg directeurs de la
cnpagnie, d'aller faire des repr6sentations аи duc de Leed3
et monsienr Pitt; П est celui qui епПатте la bourse, qui r6-