276
ЗАПЧАВIЯ
Franqaise, de пе pas livrer аи hasard се qu'il peut attendre
avec сопйапсе d'un systbme mod6rb et bquibable.
Је suis, monsieur l'ambassadeur comte de Woronzow, votre
bien afectionn6 Alexandre.
P6terhor. се 5 Juillet 1801.
Замьчав:я граоа С. Р. Воронцова ва рескриптъ 5 Поав 1801 года.
Envoy6 рат le chasseur LindenIaube. Londres, le 28 Sept. (10 0ct.) 1801.
Toutes les afaires politiques пе se traitent рад chez nous
prbsent сотте dans tous les autres pays du monde, ой
elles sont d6battues dans ип conseil еп pr6sence du souve-
rain et, еп son absence, dans се тёте conseil, qui lui еп
fait ип rapport, qui еп d6cide d'aprbs la majoritb des voix
ои тёте adopte le sentiment de la minorit6, si воп avis lui
paraft le meilleur; аи lieu que chez поид c'est le comte de
Panin qui travaille t6te-A t6te avec l'Empereur, пе lui lit qoe
се qu'il veut bien lui faire lire, lui repr6sente les afaires
d'aprbs доп propre jugement, fond6 sur le degrb de connais-
sances et d'exp6rience qu'il а, се qui est bien реи de chose.
C'est lui qui dirige рат le senbiment de l'Empereur et
devient le r6dacteur des ordres qu'il а sugg6r6s et que Sa М.
donne tant lui qu'aux employ6s аи dehors de l'6mpire, et
S. М. 1. п'а аисип тоуеп de savoir si се que son ministre
6crit аих ministres russes ои communique аих ministres
6trangers, est conforme й sa volontb. Il est donc impossible
de пе pas voir dans tous ces ordres beaucoup plus le senti-
ment du ministre dirigeant que celui du souverain. Mais si
ces m6mes afaires eussent 6t6 discut6es dans le conseil еп
pr6sence du souverain, S. М. 1. aurait vu ces memes afaira
sous diffbrents aspects, aurait entendu le роит et le contre,
aurait еи devant elle ипе plus grande masse de et
quelqu'avis qu'elle se serait conform6e, cet avis aurait
6t6 dbs lors r6ellement le sien: car c'est par conviction, раг
connaissance de cause et par •ип choix libre et d6lib6rb qu'il