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ЗАПЧАВIЯ

Franqaise, de пе pas livrer аи hasard се qu'il peut attendre

avec сопйапсе d'un systbme mod6rb et bquibable.

Је suis, monsieur l'ambassadeur comte de Woronzow, votre

bien afectionn6 Alexandre.

P6terhor. се 5 Juillet 1801.

Замьчав:я граоа С. Р. Воронцова ва рескриптъ 5 Поав 1801 года.

Envoy6 рат le chasseur LindenIaube. Londres, le 28 Sept. (10 0ct.) 1801.

Toutes les afaires politiques пе se traitent рад chez nous

prbsent сотте dans tous les autres pays du monde, ой

elles sont d6battues dans ип conseil еп pr6sence du souve-

rain et, еп son absence, dans се тёте conseil, qui lui еп

fait ип rapport, qui еп d6cide d'aprbs la majoritb des voix

ои тёте adopte le sentiment de la minorit6, si воп avis lui

paraft le meilleur; аи lieu que chez поид c'est le comte de

Panin qui travaille t6te-A t6te avec l'Empereur, пе lui lit qoe

се qu'il veut bien lui faire lire, lui repr6sente les afaires

d'aprbs доп propre jugement, fond6 sur le degrb de connais-

sances et d'exp6rience qu'il а, се qui est bien реи de chose.

C'est lui qui dirige рат le senbiment de l'Empereur et

devient le r6dacteur des ordres qu'il а sugg6r6s et que Sa М.

donne tant lui qu'aux employ6s аи dehors de l'6mpire, et

S. М. 1. п'а аисип тоуеп de savoir si се que son ministre

6crit аих ministres russes ои communique аих ministres

6trangers, est conforme й sa volontb. Il est donc impossible

de пе pas voir dans tous ces ordres beaucoup plus le senti-

ment du ministre dirigeant que celui du souverain. Mais si

ces m6mes afaires eussent 6t6 discut6es dans le conseil еп

pr6sence du souverain, S. М. 1. aurait vu ces memes afaira

sous diffbrents aspects, aurait entendu le роит et le contre,

aurait еи devant elle ипе plus grande masse de et

quelqu'avis qu'elle se serait conform6e, cet avis aurait

6t6 dbs lors r6ellement le sien: car c'est par conviction, раг

connaissance de cause et par •ип choix libre et d6lib6rb qu'il