Кь лорду Греввилю.

Пе 9 Мап п. 8. 1800.

Mylord.

Ayant requ votre billet, avec la r6ponse еп anglais аих

qaestions par ecrit que le g6n6ral comte de Viomt;nil vous

а remises la conf€rence qui а еи lieu entre vous, m-r

Pitt, m-r Dundas, lui et moi, је l'ai fait traduire еп fran-

gais et је l'ai tout de suite cornmuniqube аи. dit g6u6ral.

Nous n'avons ри etre que tr(k-satisfaits de cette r€ponse,

qui, toute pr61iminaire et €ventuelle qu'elle est, puisqu'elle

dbpend de tant de circonstances futures et ind6pendantes

de notre volontb, nous prouve certainement le Rle 6clgir6

que le britannique met dans ипе entreprise, qui peut

d€cider du sort de la France et par cons€quent du repos

de l'Europe.

Il est mutuellement reconnu par vous et par nous que

l'entreprise пе peut s'efibctuer que par ипе force imposante,

et telle que nous n'avons pas ici actuellement; ainsi il faut

attendre quelle sera la r6solution de l'Empereur cet

6gard.

11 est bgalement reconnu que si оп аита cette force, il

serait bien imprudent de la hasarder avant que la guerre

пе soit bien vivement allum6e sur la de la Рто-

vence, du Dauphin6, de la Franche-Comt4 et de l'Alsace,

ой Bonaparte serait forc6 de porter ses arm6es, се qui

afaiblirait ses moyens de resistance еп Bretagne et еп Nor-

mandie, et par cons€quent l'6poque de notre exp€dition пе

peut etre mieux йхёе que vers la fn de Mai ои аи сот-