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J'ai re?u еп тёте tems, monsieur le comte. vos lettres du

octobre et du 2 (13) novembre, et c@st avec ипе peine

r6elle quo j'ai appris les dangers qu'a courus le roi. Ле crains

beaucoup оеах qui menacent tout le pays si par des mesures

fortes et promptes l'on пе met fin аих orages populaires qui

semb16nt топаем de toutes parts. Је conpis que l'on ddsire

la paix; mais le тоуеп la fairo solide? L'opposition а 6t6

ЬаИие plat par la force des argumens du parti minist6riel,

qui, il est vrai, avait beau јеи dans toutes les extravagances

franqaises. Les individus do cette nation qui se trouvent ioi Bt

qui conservent des relations de commerce Marseille, convienoent

eux-memes que leur patrie est abim6e аи point de пе pouvoir

se remettre dans trente et quarante ans, et la folie, du caractbre

franyais а quelque chose de si inconcevable que l'on пе saurait

pr6voir le terme de la guerre, malgr6 la ruine du pays. J'avoue

чие је suis du nombre de сеих qui d6sirent la paix. Si le

miaistbre britannique пе trouve point d'obstacles la continuation

de la guerre cette аппбе, реиЧп etre sar que la position des

akires int6rieures de l'Angleterre пе l'oblige signer ипе

paix peut4tre moins avantageuse l'ann6e proehaine? Tout cela

est bien embarrassant Dieu veuille seulement qu'on abaisse

la prtpotence jacobine, qui est insupportable.

44.

Constantinople, le 14 (25 janvier) 1796.

L'apparition d'une division franc,aise dans l'Archipel, dont

је voas ai parl6, monsieur le comte. nous faisait prdsumer

que les Anglais пе nfanqueraielk pas de la faire suivre par

forc,es supe;rieures ои аи moins 6gales. Nous avons appriB

еп efet depuis quelques jours qu'il 6tait arriv6 Smyrne deux

vaisseaux de ligne et trois fr6gates sous les ordres du c,apitaine