Londres, ее 13 septembre Ы-6.
La lettre que Гоп а envoy6e de P6tersbourg Tal-
leyrand еп lui faisant part du refus que 8. М, Imp6-
riale a.vait fait de ratifier, est encore pire de се qne
је croyais et vous ауеи 6crit avant•hyer.. П у .est• dit
qu'on пе consentiva аиеипе paix. qui: пе 8tahlerait
рав роит s. т. le гоу des Deux$ieiles аи moins la
tranquille possession de cette isle (c'est-h-dire de la
Sicile). C'est donc еп termes trbs-clairs dire que l'Em-
pereur consentira priver son alli6 du royaume de
Naples, la cestitution duquel il s'est епдадб par l'ar-
ticle XXIlI du trait6 du 10 septembre de l'ann6e pass6e.
Nous sommes тёте trait6s pire que le гоу de Sar-
daigne (qui, par parenthbse, п'а point de trait6 d'alliance
avec votre cour); сат аи moins оп demande pour се-
lui-ci des indemnit6s pour ses 6tats sur le continent,
qu'il а perdus. Djns les instructions d'Oubril оп fai-
sait ипе des principales demandes de la restitution du
royaume de Naples; pr6sent il п'еп est plus que-
stion, et се n'est pas dans des instructions ип pl6-
nipotentiaire, qui sout toujours secrates, mais dans ипе
lettre du ministre des afTaires 6trang6res Talleyrand,
lettre qui reste et qui fait toujours ип trbs-grand pr6-
judice. ll est inconcevable qu'on eX6cute soi-m@me et
son alli6 d'un trait de plume, et de consolider ainsi
dans le d6but de la n6gotiation l'usurpation de Naples,
c,'est (t•autant plus gratuit que les autres demandes