pr6tend soulever ип раув conquis sous le seul pr6texte

de l'ill6gitimit6 d'une conquete faite еп 1530, consacr6e

раг des trait6s solennels, contre lesquels оп п'а ја-

mais r6clam6 et par ипе jouissance paisible de prbs de

trois sibcles. Que ferait-on P6tersbourg ип Livo-

nien qui tenterait d'afranchir son pays de la domina-

tion rosse, parce qu'il 6tait il у а cent ans sous l'auto-

rit6 de Иа Subde? Qu'y aurait-il d'ass0r6 dans le monde

si l'on revenait sur les anciens trait6s?

Mais се n'est point се qui fait le sujet de та lettre.

Il existe ип projet bien autrement inwressant que tout

се qui est pass6 et quoi il п'у а plus de rembde: les

malheurs qu'on peut pr6veuir encore aujourd'hui

sont les seuls sur lesquels оп doit tourner les regards.

La Натре, d'aprbs le rapport de Sybourg, п'а pas

tard6 reprendre auprbs de l'Empei•eur l'ancien ascen-

dant que lui donnait sa qualit6 d'instituteur; il lui а

rappel6 'les promesses qu'il lui avait faites сотте

grand-duc de corriger, quand il le pourrait, les abus

que lui La Натре lui faisait remarquer sous le rbgne de

Catherine П, et qui n'avaient fait que s'accroitre sous

celui de Paul 1. Il l'a татепб son id6e favorite

de la libert6 de presse et а еи le plaisir d'en .voir

aussit0t l'ex6cntion. Н lui а repr6sent6 fortement les

dangers sans n•ombre que court toujours ип souverain

despotique qui пе connait que sa garde роит assurer sa

personne et son autoritb. Il lui а peint sous les plus vi-

ves couleurs la puissance 6norme d'une noblesse qui

n'est contrebalanc6e рас аисип autre corps et, епйп

il lui а d6montr6 la n6cessit6 absolue d'afranchir

реи-»реи le paysan afn de cr6er ипе force сараЫе