Письмо Прусскаго тенериа Гнейзенау
кь графу С. Р. Воронцову.
Monsieur le comte.
Cest avec ипе bien douce satisfaction que j'ai lu
les deux lettres, dont, m-r le comte, vous avez bien
voulu m'honorer. Је dois etre satisfait de та vie ри-
blique, si elle а m6rit6 d'attirer sur moi la bienveil-
lance des hommes respectables, et dans се потЬге
vous, т-г le comte, occupez ип rang distingu6.
La fortuna victrir nous а 6t6 propice, aprbs avoir
mis l'6preuve notre ferm6t6 par ип revers que nons
n'avions pas m6rit6 et qui nous fut attir6 par ипе l6-
gbret6 criminelle et pardes impardonnables n6gligences
que l'histoire ип jour 6claircira. Mais la victoire ипе
fois nous, nous avons tach6 de la rendre aussi сот-
plbte que possible. Cela nous rbussit, mais ое qu'il
parait trop t0t.
Се que les gens dn guerre ataient mis еп droit
d'exiger de la France роит la tranqnillit6 de-l'Europe,
la diplomatie nous еп а frustr6. La politique du сет-
tain 6tat, quoiqu'il soit si 6minemment pnissant pour qu'
il se passer de la politique des cours faibles, cet
6t.at, dis-je, пе veut pas que la France perde sa pr6—
pond6rance aggressive vis-bvis des 6tats de l'Allema—
gne. Un autre 6tat, celui de la Grande-Bretague, ри•ё—
fbre de voir la France, encore пе s'occuper que d'af-
flares continentales. pour d6t,ourner ses vues du r6ta-