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moyens qu'ils ont ри rassembler, 6cart6s de toute par-
ticipation аих 6v6nemens dont leur sort et celui de tout
се qu'ils ont de plus cher аи_ monde devait d6pendre,
et rel6gu6s dans ип coin obscur de la Westphalie, ой
peine ils pouvaient 6tre inform6s de се qui se pas-
sait. Aprbs avoir fait autour d'eux de vains eforts
pour se tirer d'une situation aussi p6nible et aussi
fAcheuse, et con6ants dans l'int6r6t qu'elle т'а toujours
inspir6, ils ont tourn6 leurs regards vers moi, et il
fut d6termin6 entre еих que l'un des deux se rendrait
incessamment prbs de moi pour m'exposer de plus prbs
leurs voeux et leurs desseins, et роит demander mes
conseils, топ assistance et топ intercession. Le choix
tomba sur m-r le comte d'Artois, et il arriva ici charg6
de plans et de projets, tous bas6s sur le nonvel aspect
de choses que pr6sentaient la fois la d6termination
d6finitive des cours de Londres et de Madrid et les
mouvemens qui ont 6clat6 dans dif6rentes provinces
de la France. Le voisinage de quelques-unes de celles-
ci avec l'Angleterre, et nomm6ment de la Bretagne
ой ces mouvemens sont le plus et le mieux prononc6s,
а fait naturellement penser qu'ils пе sauraient 6tre ni
plus eflcacement appuy6s, ni plus promptement соп-
duits vers ипе fm la plus g6n6ralement d6sirable que
par le secours et la coop6ration de cette puissance.
De lh m-r le comte d'Artois а сопеи l'id6e d'aller les
solliciter lui-m6me de la g6n6rosit6 et de la bienfai-
sance de Sa Majest6 britannique, tandis que Monsienr
se rendrait еп Espagne роит у chercher jour рбпб-
trer et op6rer de son c0t6 dans les provindes m6ri-
dionales de la France. Il т'а communiqu6 cette id6e.
et сотте је п'у ai rien trouv6 qni пе soit parfaite•
ment raisonnable et qui пе concoure directement аи bot