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qu'il еп soit, il reste bncore tant de germes de trou.

bles et de divisions, qu'on пе saurait raisonnablement se

flatter de les voir de si t0t se concilier, sans le соп-

cours continu .des puissances 6trangbres qui у 0Rt

port6 leur• attention et leur int6r@t. Еп supposant le

parti r6publicain totalement an6anti, celui des royalis-

tes subdivis6 еп dif6rentes branches аих prises entre

elles-mames et avec le parti appelb constitutionnel, et

l'un et l'autre foment6s du dehors selon les dif6rentes

vues des puissances, tout cela laissera encore longtems ип

champ euvert toutes sortes d'agitations et de d6sor-

dt•es, qui continueront de troubler la tranquillitb дбпё-

rale. Роит l'assurer l'Europe, il faut qu'elle soit r6-

tablie solidement еп France, et је п'у connais de тоуеп

que celui de rendre се royaume son ancien дои-

vernement, еп у redressant, si l'on veut, les abus dont

оп se plaignait; mtiis cela doit 0tre l'ouvrage des Fran-

€ai; revenus ип 6tat de calme qui leur laisse la fa-

cult6 de s'en occuper.

Vous те marquez dans votre d6p@che

que• le roi d'Angleterre et son ministbre d6sirent, fon-

c,kerement de voir r6tablir la royaut6 еп France, mais

que par m6nagement роит l'opinion publique ils n•osent

point aficher leur sentiment. Il est facile de concilier

leur d6sir, s'il est sincbre, avec les 6gards qu'ils doi-

vent leur nation; mais est n6cessaire роит cela de

modi6er autrement les mesures de coope;ration qu'ils

те proposent. Telles qu'elles sont r6dig6es dans le pro-

jet de convention qu'ils ont envoy6 аи sieur de Wit-

worth et que celui-ci а remis dans ипе conf6rence

mes plbnipotentia.ires charge;s de traiter avec lui sur

cet objet, nonseulement elles пе re;pondent nullement

ипе pareille, intention, mais elles seraient тёте inad-