— 174 —
Not е.
Tous les souverains de l'Europe sont int{resscs пе pas пе-
gliger et per(lre de vue la personne (le Louis XVIII, prince sage,
d'un Аде тит et exerc6 par l'adversite. Depuis deux ans que la
couronne lui est bchue, il est sans azyle assurc% et lutte contre la
pbnurie de lnoyens de. subsister. Le реи qui lui еп а eit1-; fourni
рат les puissances qui s'int6ressaient son sort а sufi peine
роит soutenir son existeme physique. Il languit sous le poids des
dettes que les frais de la сатрадпе de 1792 1'ont forc6 de соп-
tracter et, quoiqu'il supporte la pauvret(i avec ипе noblesse ет ипе
patience qui honorent son il serait dangereux de prti-
senter plus longtems еп sa personne le titre de roi d6grad6 par
la qui diminuerait le respect qu'il doit inspirer.
Sa М. 1-е l'Empereur de toutes les Russies vient de lui assi•
gner ип domicile dans sa principaut( de 16ver еп Westphalie, et
elle se montre dispos6e rallier les souverains de l'Europe ипе
cotisation роит assurer la subsistance de се monarque infortun6.
Il s'agit d'en fixer les quotit6s, et lorsqu'on la nombreuse
famille de Louis XVIII, composbe de neuf princes et de cinq prin•
cesse.s (car il faut bien у comprendre les enfans du feu Те duc (1'Ог•
leians, malgr6 les crimes de leur lorsqu'on voit qu'aucun
de ces illustres Cmigr6s п'а de )noyens de subsister, enfin lors•
qu'on cette foule de Franqais leur souverain, qui
еп ont suivi le sort еп abandonnant d'immenses propri6t6s, оп
sent que le traitement Etablir еп faveur de Louis XVIII doit
6tre consid6rable.
L'histoire du (lernier nous а transmis la magnifcence
avec laquelle Louis XIV requt Jacques П. Toute la famille de се
pri.nce et ses adhbrens еп nombre у et
c'est ainsi que les rois de France ont accueilli les princes
heureux.