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rait de grands obstacles. Quant аих provisions роит la

dite escadre et son radoubement, сотте aussi sa

conservation, nous nous r6f6rons nos ordres pr6c6-

dents.

Lorsque le ministbre anglais vous avait port6 des

plaintes contre la cour de Vienne, par rapport аих

diffcult6s de permettre l'entr6e de plus que d'un cer-

tain nombre de vaisseaux anglais dans les ports, et de

reconnaitre l'occasion d'une alliance la rupture des

Franyais avec le roi des Веих Siciles, alors l'empe-

reur des Romains n'6tait pas d6termin6 de renouveler

la guerre. А pr6sent, voyant la violation du trait6

conclu Campo-Formio et la conduite hostile suivie

avec succbs dans les Etats Eccl6siastiques et еп Suisse,

il nons а communiqu6 ses engagements d'alliance faits

avec la соит deNaples, d'aprbs la teneur desquels et d'aprbs

la disposition de cette cour, il п'у а point de doute que

les forces navales de la Grande-Bretagne trouveront

dans tous les ports de s. т. sicilienne ипе libre entr6e,

ип accueil amical et ипе assistance n6cessaire, еп ser-

vant la s0ret6 de sa monarchie. Nous n'avons се-

pendant pas omis d'inculquer maintenant, сотте аира-

ravant, la cour de Vienne, la n6cessit6 absolue de

conserver ипе sincbre union et ипе parfaite сопЋапсе

avec la cour de Londres, еп 6cartant toute m6sintel-

ligence et d6m6l6 relativement аих afaires p6cuniaires

et autres. Et vous, de votre c6t6, пе manquerez pas

de maintenir les m6mes dispositions dans le cabinet

anglais.

Nous sommes votre afectionn6

Paul.

P6terhof, le 28 juillet 1798.