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Pari8, 12 mars п. st. 1828.

La favenr que Sa Majest6 l'Empereur т'а faite; еп

m'dlevant аи titre de comte de lEmpire, acquiert ип

nonveau prix depuis que vous avez bien voulu, топ-

sieur le comte, те t6moigner les sentiments dont vous

m'honorez cette occasion. Adopt6 depuis longues

ann6es аи nombre des serviteurs et des sujets de

l'Empereur, j'aurais craint d'avoir 6t6 recompens6 аи

delti de топ m6rite, si les sufiages aussi pr6cieux

que le vdtre, monsieur le comte, пе venaignt pas те

rassurer que mes scrupules пе вопь pas partng6s раг

des autorit6s plus respectables et plus imparbiales que

la mienne. Veuillez donc еп agr6er mes remerciments

et та reconnaissance infnie еп тёте tems.

Depuis la restauration је n'ai cess6 de regarder la

libert6 de la presse еп France сотте le plus grand

obstacle que les passions peuvent opposer la tran-

quillit6 et аи bon gouvernement de се pays. Lorsque

cette libert6 6tait devenue ип атте inexorable contre

le du duc de Richelieu et qu'elle 6tait exerc6e

par сеих qui se croyaient royalistes par excellence, та

voix s'est 6lev6e роит proclamer les dangers d'un

тоуеп pareil; mais les royalistes d'alors trouvaient

commode d'attaquer ип ministbre dont ils voulaient

s'emparer, et ils n'h6sitbrent pas se compromettre

et poser еп principe que la libertb de la presse