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partie аи droit des gens et qui пе permettent аих
puissances neutres аисипе communication avec 1es
places assi6g6es ои bloqu6es. Sa majest6 avait рас de-
vers elle l'exemple du comte de Croissy, ambassadeur
de France auprbs de Charles XII, qui lors du
de Stralsund voulut passer аи сатр des assi6geants,
mais qui l'on r6pondit de la part du feu гоу de Prus-
se, qu'il 6tait la v6rit6 le maftre de se rendre de
Stralsund аи сатр des assi6geants. mais qu'alors оп
пе lui permettra plus de retourner dans la place as-
si6g6e auprbs du roy de Subde. La тёте chose arriva
l'envoy6 de Hollande, sans que ni la соит de Fran-
се ni la R6publique ayent pr6tendu еп inf6rer ипе in-
fraction, et quand оп пе cherche que •des pr6textes, il
n'est pas diffcile d'en trouver.
Се ministre avait sgu appar6mment par ип de ses
rapports envenim6s se procurer ип ordre de sa соис
de se rendre auprbs du roy de Pologne, quelque
prix que се Rt, et la manibre dont il l'ex6cuta, ft bien
voir qu'il avait r6solu de пе plus garder аисипе те-
sure. П 6crivit la v6rit6 аи roy роит lui еп faire
part, mais sa majest6 пе reeut cette lettre que le jour
тёте de la bataille de Lovositz, et elle 6tait оссирбе
рат des objets d'une trop grande importance роит рои-
voir sur-le-champ у faire ипе r6ponse. L'ambassadeur
de France, choqu6 de се d6lai, пе crut pas devoir
attendre la permission de sa majest6 et se mit еп de-
•voir de s'ouvrir ип chemin travers l'arm6e du roy
еп d6pit de tout се qui pourrait еп arriver. La pre-
mibre garde qu'il rencontra ayant fait diffcult6 de le
laisser passer, et l'offcier de .jour lui ayant d6clar6
(quoiqu'avec toute la politesse imaginable) qu'il n'6tait
pas le maftre de d6f6rer ses d6sirs sans ип ordre