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Nowokh0PBk, 17 a00t (1817).

J'ai reeu hier, топ bien cher ami, votre lettre du

4 (16) juillet; vous voyez que cela va assez vite pour

du centre de la civilisation arriver la frontibre des

Calmoucs.

Је vous remercie роит l'extrait des r6veries du

mar6chal de Saxe sur la cavalerie; vous savez que

је пе lis jamais rien, de manibre que сед trois радев

ont 6t6 ипе leeon роит moi. Је crois que m-r le та-

r6chal aurait beaucoup aim6 les Cirsassiens, et је suis

bien convaincu que cette troupe, r6unissant tout се

qu'il d6sirait de la cavalerie, est la seule v6ritable et la

seule capable de grandes choses: elle r6unit seule la

16gbret6 et l'infatigabilit6 cette intr6pidit6 chevale-

resque que nous admirons dans les anciens gensd'

armes qne conduisait Bayard. Mais le Circassien est

6lev6 sur son cheval, et l'adresse et le courage sont

ses seules vertus. L'ancien gensd'arme avait ип 6cuyer

qui lui dressait son cheval, et sa maitresse la соиг

de Paris attendait la nouvelle de ses exploits. Nos dra-

gons et toute notre cavalerie, l'exception des kozacs,

sont des paysans, souvent trbs maladroits, aimant

реи l'6quitation et n'ayant pas de cocardes donn6es