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par l'amour аи bout de leurs lances. Il faut les rendre

hommes de chevaux force d'exercice, leur apprendre

p6niblement seller, soigner leur monture; il faut

leur donner le соигаде d'un cavalier, еп leur donnant

ип aplomb fermo et la confiance еп son cheval et еп

son armure. C'est ип ouvrage diffcile et qui demande

du temps. La masse est tonjours assez bonne si elle est

bien conduite, mais elle n'est que masse, et [а cava-

lerie n'est bonno que lorsque chaque cavalier d6sire

sabrer et croit pouvoir faire le нагЬздникъ. Alors il

aime son cheval et il еп а soin.

Le mar6chal dit fort bien qu'il faut faire les сћераис

реи it аи mal et que la cavalcrie пе doit рад faire son

point principal d'avoir des chevaum gras. Mais donnez

cette permission, et nos colonels vous pr6senteront des

squelettes аи lieu des chevaux et eux-seuls seront gros

de toute l'avoine. ll faut n6cessairement exiger que les

chevaux soyent toujours еп bon 6tat: поп avec des ven-

tres, се qui indique qu'ils ont тапдб plus de foin que

d'avoine et n'ont pas fait d'exercice, mais qu'ils ayent

les портки pleins et les cols durs сотте pierre. Alors

vous pouvez aller loin et, pourvu que les chevaux so-

yent toujours bien ferr6s et bien sell6s, cette cavale-

rie doit etre la Пп de la сатрадпе la plus active,

meilleure infniment et de toute aussi belle tenue qu'h

l'ouverture de lB сатрадпе.

Mais је suis fou d'oser parler aprbs le mar6chal

de Saxe; аи reste, је пе fais que rench6rir sur ses

id6es et scruter tout 6veill6 се qu'il а pens6 еп r6vant.

Је suiS enchant6 de се que vous те dites sur notre

flotte; је la croyais bas. Il п'у а que notre nati01\