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Du 8 (19) D6cembre (1795). St. P6tersbourg.
J'ai requ votre lettre le jour тёте de l'arriv6e du соит-
rier; car m-r Witworth те l'a envoy6 tout de suite. Је suis
autant aatt6 des assurances d'amiti6 et d'int6ret que vous те
t6moignez, чие је suis fAch6 de trouver que vous avez du
ehagrin et qu'il inaue sur votre sant6. P6n6tr6 de vos bon-
t6s, n'ayant Di assez de force pour vous exprimer та recon-
naissance, ni assez de hardiesse pour hasarder de vous don-
пег des conseils, је partage vos peines plus que personne et,
еп respectant vos qualit6s et votre volont6, је plains les вои-
verains, qui, n'ayant jamais l'occasion de connaftre раг еих-
тётед сеих qui peuvent les servir dignement, sont ingrats
envers сеих qui relbvent leur gloire, et prodiguent leur bien-
faits pour еп rougir aprbs. Је те fs ип bonheur de vous
trouver пп jour heureux par le souvenir de vos actions, п'ет-
portant dans votre retraite que des voeux ев des b6nedictions
de la паИоп qui connait vos vertus et qui vous doit des obli-
gations. Il у а реи d'honnetes gens ici. C'est ипе triste v6-
rit6 que је dis ип homme aussi sensible que vous ее dont
les enfants se trouveront environn6s du d6reglement le plus
aTreux. Mais il se trouve quelques personnes qui aiment й
rendre hommage аи m6rite et qui v0Us sont d6vou6es de coeur
ее d'ame. Si vous comptez deux ои trois amis dans votre ра-
trie, comptez sur des centaines d'admirateurs.
Оп est extremement content de cette alliance qui nous rap-
proche de la naiion, avec la quelle le Russe sympathise si
bien. Еп g6n6ral, оп s'occupe trbs реи d'afaires politiques, et
[а longue durbe des troubles de [а France fait envisager ses