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intention еп vous faisant venir ici 6tait de vous
mettre la tete des affaires pour leur bien; mais
puisque le s6jour d'ici peut vous devenir pernicieux,
qa'il aime mieux renoncer l'espoir de vous poss6-
der ici et qu'il pr6fbre vous savoir Londres la
t6te d'une partie de ses affaires que vous dirigez si
bien. VoilA la derni&re lueur d'espoir perdue роит moi de
vous embrasser, de vous voir, de vous 6couter et de vous
imiter. Mais vous seriez malheureux ici. Vivez parmi les Anglais.
Vous n'avez рад besoin de vivre parmi les Russes pour les
servir et les aimer. Si 1'Empereur avait ип autre сотте
vous, il pr6viendrait beaucoup de таих. Les souverains sont
bien malheureux. Ils ont tant de sujets et еп choisissent si
rarement de bons; ils devraient avoir des amis—et пе font
que des ingrats.
J'oubliais de vous dire que vous allez etre remerci6 роит
l'id6e d'envoyer ип ministre еп Am6rique et vous charger,
d'arranger cette mission. Informez vous, si m-r Lizakewitz
п'а pas envie d'y aller. Еп сад de refus, оп pourrait у envoyer
Forsman, еп le faisant conseiller d'6tat et ministre-r6sident
du З-те rang.—Adieu Је vous recommande l'incluse. Је vous
prie de dire ип mot m-r Williams, auquel је commande ипе
montre de poche. — Оп va Lundi Pawlovsky, c'esL dire
le 25. Le 24 se feront les fianqailles de la gr.-duchesse Нб-
lbne. Le prince est mani6r6, реи de chose аи fond, ignorant,
mais bon enfant. J'oubliais de vous dire чие сеих qui 6taient
auprds dn pr. de Besborodko ont 6t6 avanc6s.—Je vais 6cri-
те, раг ппе estafette que j'envoye топ pbre et qui passe
par Moscou, m-r votre frbre роит l'informer du r6sultat de
votre lettre.
M-r Sievers vient d'@tre avanc6. Smirnow venait de l'@tre.
Ils ont chacun 6cus d'augmentation.
•гхивъ випи вого•цоп, в.. 8..