46.
Le 12 Jnin 1799. Pawlovsky.
J'ai гееи vos deux lettres que vous appelez tRs grandes
et ре је voudrais voir encore plus volumineuses l'ave-
nir. D'aprbs le ton чве vous aviez pris, dbs le moment ой
vous aviez l'ordre de vous rendre ici, је пе suis nul-
lement surpriB qne la prmission de rester еп Angleterre пе
soit ипе grace pour vous. L'Empereur пе voulait раз croire
avant Пе votre sant6 f0t d61abr6e jusqu'h се point. Main-
tenant il еп est pleinement convaincu, ев encore dernibre-
тепе il те disait: „Је n'avais nullement l'in'ention de le faire
mourir ici. И пе faot qn'un hiver pour exp6dier ип malade
сотте cela. Ainsi qu'il reste et qu'il vive, et поив serons
tous contents«.
Vous те communfquez des id6es sur kotshoubey, qui sont
les miennes. Mais qne voulez-voas faire? L'Empereur est рег-
suad6 qu'il est attach6 l'Imp6ratrice, qui еп dernier lieu а
ordonn6 аи procareur-g6n6ral, prince de Lopouchin, de deman-
der l'Empereur la dignit6 de comte роит kotsboubey.
Celui-ci trbs d6cid6 quitter, et il еп avait d6jA char-
g6 le р-се Lopuchin, qai п'а pas ри r6aliser ва promesse,
6tant mal depuis quelque temps, poor des coquineries de ses
favorfs ев des intrigues sans Еп qu'il а cru puvoir se рег-
mettre, soutenu par la protection de sa flle. Le plus emba-
rasnnt c'est de remplacer kotshoubey. П п'у а absolument
personne, рав тёте ип honn6te homme. Telle est la misbre
dans laqnelle поив поив troovons. L'Empereur choisira qoi il
voudra, cela пе sera pas то: qui deviendrai vice-chancelier.
Ее је voas laiue juger Bi Иа prspective, qui vous pr6-