ил—о.
vice, Hi d'un plus ais6 aveo бдаих ев п-
bltemes. Моп fls пе portera l'uniforme que le јои qu'il
entrera аи servioe efectif, et j'anai Ein de lni expliquer
que s'il entre dans се zrviee ауес tant d'avant«e, се n'ut
que раг excbs de la bont6 de l'Imp6ratrice pour ses pre•tB,
et que се n'est qu'en se rendant capable et trbs-assidu аи
service qu'il pourra justi6er la bont6 qu'on а еие pour lui,
et que се n'est qu'A force d'@tre doux, modeste et obligeant
avec ses бдапх et ses suboMonn6s qu'il pourra faire efacer
chez еих tout l'odieux de la comparaison de ва fortune et
la leur. Је пе puis encore juger si топ fls аига de l'esprit
et du talent, mais је vous r6pnds que 5е le rendrai doux
et modeste sans 6tre eraintif et дёпб.
88.
Londres, le 27 1X-bre (8 X-bre) 1786.
vient de m'arriver ипе afaire qui т'а pfqu6 contre
Pictet. П у а quelque tems qu'6tant table chez moi avec
ппе dfzaine de personnes, оп parla de Cagliostro, et j'ai та-
cont6 qu'6tant P6tersbourg се charlatan portait l'uniforme
espagnol et se disait colonel аи service de cette puissance,
mais que le cbarg6 d'Espagne pr6senta ипе note par laquelle,
еп d6clarant que cet homme n'6tait nullement аи service de
sa conr, il priait qu'il lui f0t d6fendu d'en porter l'uniforme;
се qui fut fait chez nous, сотте cela 6tait juste. Pictet, que
је пе eroyais рад etre еп relation avec le r6dacteur da
Courrfer de l'Europe (qui est, dit-on, ип trbs-mauvais sujet
et qui est еп guerre ouverte avec Caglfostro), lui raconta la
chose. Celui-ci, fort content de pouvoir fns6rer cette апес-
dote, 6crivit й Pictet роит le prier qu'il s'informe de sa
part chez moi des d6tails et s'il peut le faire imprimer. Notre
Genevois n'osa рав те parler du r6dacteur du Courrier de