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Le 19 (30) Septembre 1791.
Је пе puis passer cette occasion sans vous dire entre поиз
топ sentiment sur les afaires de Pologne. Је vois две la
cour de Berlin а plus peur que поив de craindre la noavelle
constitution de се pays, et elle а raison, quoiqu'elle tache
de cacher sa crainte et tachera probablement de поиз faire
entrer аи јеи роит faire се qui lui convient. J'ai vu par ип
discours que т'а tenu Fawkner, qu'on а envie de поиз faire
prendre quelque r6solution sur ces afaires. П те parlait du
danger que les voisins de la Pologne courraient par l'6ta-
blissement du nouveau r6gime, et il ajouta: particulibre-
ment pour la Russie. Је lui r6pondis que је пе le vois
pas; que des trois voisins celui que la Pologne doit attaquer,
dbs qu'elle sera еп force, est le roi de Prusse, mattre des
embouchures du Nieman, de la Pr6gel et de la Vistule, qui
sont les trois Heuves qui pourralent enrichir la Pologne par
ип commerce qui donblerait la force de cet 6tat. 11 те dit
que pourtant dans ипе guerre entre la Prusse et la Russie,
si la Polognb se joint й la premibre, ld seconde soufrira
beaucoup. Је lui dis que dans се сад le roi de Pologne serait
le roi des sots: саг, сотте dans toute guerre entre nous et
la Prusse, l'Autriche sera pour поив, la Pologne jouera ип
јеи plus sar еп tombant sur la Prusse et gagnera infniment
plus еп s'emparant du pays entre Danzig et M6mel, que de
reconqu6rir . la Russie Blanche. Alors il est revenu sur
notre inBuence que nous avons perdue. Је lui observai que
cette inHuence де nous а produit que des troubles et des d6-
penses; que du temps de l'Imp6ratrice Elisabeth оп пе se
m@lait рад de ces afaires, et les choses п'еп allaient que
mieux; que certainement l'antichambre. de nos ambassadeurs
Varsovie n'est plus si remplie, mais qu'il vaut mieux que
leur vanit6 еп soufre, que la Russie, qui doit payer leur
аподапсе.