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КНЯЗЬ ЧАРТОрижсвкЙ.
ment bien Иа dignit6 et la dialectique que vous avez r6intro-
duite, et qui а 6t6 absolument bannie depuis 40 ans de notre
politique 6trangbre. C'est ип plaisir que de travailler sous ипе
direction pareille, еп те rappelant les ordres absurdes, incoh6-
rents et contraires аих vrais int6rMs de la Russie que је
recevais des kourakin et des Panin. Quant топ particulier,
le prince Adam те traite еп vrai ami. П те parle confiden-
tiellement sur les afaires dans ses lettres particulibres, et il
а aussi la dblicatesse de те tranquilliser sur Michel, pr6-
voyant que је dois еп etre inquiet.
Londres, Ie 16 (28) X-bre 1804.
Vous m'avez rendu la vie, топ cher ami, еп m'6crivant
la lettre du 5 Novembre et еп m'envoyant celle que vous avez
reque de notre cher Michel du 16 VII-bre. Је respire enfin,
et toutes mes inqui6tudes, qui пе faisaient que s'accroftre jour-
nellement, ont cess6: j'ai la certitude que топ fils est vi-
vant, тёте qu'il se porte bien, ее је le regarde сотте еп
s0ret6: car il est d6jA sur lo territoire g60rgien. Се n'est
qu'aujourd'hui qu'en lisant votre lettre й та fille et еп lui
donnant й lire celle qu'il vous а 6crite, је lui ai dit les in-
qui6tudes que j'avais sur son frbre. Ё11е а beaucoup pleur6.
J'ai pleur6 aussi, mais tout еп remerciant Dieu роит la grace
qu'll nous а faite. Nous пе pouvions parler des dangers qu'a
courus Michel sans 6prouver ип frissonnement.—Je пе suis
pas surpris des larmes de joie que vous avez r6pandues еп
recevant sa lettre. J'espbre que vous le retiendrez longtems
avec vous Moscou. ll arrivera toujours assez tems роит
monter ses gardes.
Је suis beaucoup avec notre ami m-r Nowossiltzow, et quoi-
que је le connais et que је l'aime depuis longtems, plus је
le connais, plus је l'aime ее lui trouve ип m6rito bien solide.