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17.

Londres. се (16) Mai 1800.

Sire!

J'ai течи avant-hier par estafette l'ordre de V. М. 1. du 13

Ayril par lequel elle те marque quo је puis am61iorer та

sant6 еп allant аих еаих sur le continent, еп laissant pendant

топ absence т. le conseiller d'6tat actuel de Lizakewitch

сотте charg6 d'afaires auprbs de la соит britannique. Соп-

form6ment ces ordres, j'ai 6crit hier mylord Grenville

pour les lui communiquer et роит le prier de permettre que

је puisse lui amener et pr6senter aujourd'hui le charg6 d'af-

faires qui те remplace. Је joins ici les copies de та lettre

et de sa r6ponse. J'ai pr6sent6 бе matin m-r de Lizakewitch

еп disant аи secr6taire d'6tat que се n'est plus avec moi,

mais avec lui qu'il traitera les afaires entre les deux cours.

Је puis vous assurer, Sire, sur топ honneur que si је

n'6tais pas si embarrass6 dans mes afaires domestiques, si је

n'6tais pas malade соттеје le suis, si је pouvais те pr6parer

aussi vite que је le voudrais, је пе resterais рад quinze jours

ici; mais й tous сед embarras et та maladie se joint encore

pour топ malheur le malheureux 6tat de faiblesse de та

flle. Elle пе se soutient depuis plus de trois ans que рат les

bains de mer qui lui sont prescrits deux fois par ап et chaque

fois роит deux mois. Cette аппбе le printems est venu plus

tard que d'ordinaire et аи lieu d'aller аи mois de Mars, il

п'у а que trois semaines qu'elle у est a116e. Је suis 0blig6

pr6sent de lui faire interrompre sa сиге pour qu'elle revienne

ici dans deux semaines роит faire ses paquets pour quitter

се pays, aprbs quoi поид irons ensemble pour denx semaines

proche de la mer, роит qu'elle puisse reprendre за cure et

gagner ип реи de forces роит soutenir les fatigues et les

privations qui l'attendent. Је supplie V. М. 1-le de те par-

donner ces menus d6tails que j'ose lui pr6senter. Votre coeur

compatissant est rempli d'humanit6, vous etes рёге vous-m6me,