ЗАПИСКА
mais si le Souverain d6sirtit l'avoir plus souvent, le тёте
coll6ge podvtit le lui fournir tous les mois. C'est роит cet
eret uniquement, ainsi que pour tenir l'arm6e еп ordre et
avoir иб centre de r6union ой pr6sidaient des g6n6raux ha-
biles et dignes par leur honn6tet6 d'avoir la сопйапсе do
Souverain, qtib Pierre le Grand institua Те C0116ge de guerre,
еп lui dohnant l'duLorit6 d'avancer jusqu'au grade de lieu-
t6pant-colonel, mais par anciennet&, et c'est le тоте C0116ge
de диете qui signait les patentes. Се n'est qu'i commencer
dd grade de colonel qu'il fallait avoir l'approbation du Sou-
verain роит l'avancement, et depuis [е colonel jusqu'au feld-
mat6chal les patentes 6taient sign6es par le Souverain-meme.
Mais й pr6sent que le Souverain lui-mame а la fastidieuse et
inutile occupation de recevoir les rapports directement des
r6giments, qu'il s'occnpe des rapports des inspecteurs, et чие
jusqu'au moindre petit avancement de sous-lieutenant ои de
lfeutenant doit passer раг lui, l'institution du C0116ge de
guerre, tel qu'il а 6t6 form6 par Pierre le Grand, est tout-
i'fjit superflue: саг, ayant 6t6 form6, ainsi que les autres
c0116ges de l'Empire, pour soulager l'Empereur et pour lui
6viter des d6tails minutieux, et пе le faisant plus, il n'est
plus utile; саг il а moins d'autorit6 que tous les autres col-
16ges de l'6tat. Еп тёте tems le Souverain est ассаЫ6 de
rapports et de dbtails •aussi minutieux qu'inutiles et еппиуеих;
il perd journellement deux ои trois heures, et quand се пе
serait тёте qu'une demi-heure. се tems est trop pr6cieux
quand оп pense qu'il aurait ри 6tre employ6 dans l'admi-
nistration interne d'un si vaste Empire, qui, dans l'6tat de
d6sorganisation il se trouve malheureusement, r6clame
toute son ,attention paternelle.
П у а encore ип point qui appelle grands cris l'atten-
tion du Souverain humain et vertueux que la Russie а Те
bonheur de poss6der: c'est l'6tat de под h6pitaux et lazarets
de l'arm6e et des r6giments, dont l'administrqtion est sur
le pied le plus horrible, ой les malades sont mal trait6s par
l'imp6ritie des chirurgiens, ее ой les malades et lts convales-