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Наиутствгииое иись•о ври егь•зд• гнив въ Peccio.
Londreg, се 8 Mai (21 Avril)
Је n'ai pas besoin, је crois, de vous dire, топ cher
Michel, combien il те c00te de те s{parer de vous. Cette
privation m'est tr>s-douloureuse, mai8 c'est роит la conso-
lation de топ fr>re, que j'aime сотте топ premier ami,
сотте le meilleur ami que j'aie аи monde et que је r6v&e
сотте s'il 6tait топ рёго, c'est aussi роит votre avantage
que је le fais. 0r, votre bien-6tre m'est plus cher que та
propre satisfaction, qui serait de пе jamais те s6parer de
vous. Је manquerais аи devoir d'un p>re et d'un ami (car
је vous regarde сотте tel d'apru le jugcment et le carac-
dont la nature vous а dou6) si је пе vous donnais
quelqu'avertissement роит votre conduite votre arriv6e et
pendant votre s6jour dans le pays ой vous allez. Il est tout
autre que celui que vous quittez, et quoique le nouveau и•ёдпе
а rendu nos compatriotes plus heureux qu'il n'6taient et que,
sortis de l'esclavage le plus atroce, ils s'imaginent btre de-
venu libres, il s'en faut bien qu'ils le soient сотте оп l'est
dans les autreg pays (qui пе connaissent pas поп plus la
vraie libert6 fond6e sur ипе constitution unique, que la Grande
Bretagne а le bonheur de poss6der, ой les hommes n_'ob6issent
qu'aux lois, qui sont 6gales роит toutes les classes et ой
l'homme est dans toute sa dignit6). Chez nous—l'ignorance,
les mauvaises moeurs,
suite de cette ignorance et de la
forme аи gouvernement qui, еп avilissant les hommes, leur