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17.

Londres, Welbec-Street 55, le 2 (14) Juillet 1801.

Votre absence m'est d6ji ипе grande privation, пе

те privez pas, аи moins, de la consolation de converser avec

vous par lcttres. Vous savez combien је vous aime, mais

је dois vous dire que c'est prcsent que је sens toute la

force de та tendresse роит vous; c'est depuis que је те

suis s6.par6 de vous que је те sens avoir ип vide que је

n'ai jamais 6prouv6 avant: il те manque quelque chose

tout moment, et c'est vous qui те manquez. Је пе vous

vois pas, је пе cause pas avec vous, et cette privation di-

minue топ bonheur actuel. Ecrivez moi donc par toutes les

occasions, quand се• пе serait qu'une ligne: са те soulagera.

Је suis enchant6 de voir que les intrigues de la Suue

et de la France r6unies ont 6t6 d6jou6es par la convention

sign6e le 5 (17) Juin et que la Russie, rent.rant dans le

chemin de son vrai int6ret, cesse de sacrifier son commerce

аи.х vues perfides de ces deux puissances.

18.

Подучилъ 26 1801.

Londres, le б (18) Juillet 1801.

Il faut etre et c•est се que vous n'&tes pas, топ

ami, роит sentir le plaisir ine.xprimable que j'€prouve еп

recevant vos lettres. Је b6nis le bon Dieu de m'avoir donnb

ип fils tcl que vous etes et је trouve еп vous ипе justesse

de raisonnement qui est au-dessus de votre Аде. Continuez,

топ cher Michel, r6f16chir et e.xercer votre jugement

et persbverez dans la modestie qui est si nbcessairc tout

homrne, :nais qui est le plus bel ornement d'une personne

de votre Аде. Vous avez (5t6 toujours modeste,• vous l'€tes