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n6gociation. ct qu'il пе valait pas la peinc de

parler si

haut alors роит s с soum ettre deux

ans аи х conditions qu'ils vien nent d'ac-

cepte г. Souvenez-vous qu'au moment que le Corse heureux

s'empara de la tnute-puissance еп France, l'Autriche 6tait

еп guerre, victorieusc сп ltalie. grAce аих e.xploits im-

mortels (le Sonvorow, ct quoiqu'elle le traitit avcc la plns

grande ingratitude et qu•avec ипе plus grande ingratitu-

(le et atrocit6 elle fit ёдоттет par la retrait.e de rar•.

chiduc Charles nos bons compatriotes,

command(.s par

korsakow, elle пс restait pas moins •victorieuse, сп ltalie;

que dans le тёте tems Paul restait li6 l'Angleterre et

acharne; contre la France аи point de vouloir faire des in-

vasions sur le territoire francais, еп vue de quoi il envoya

ici comte de Viomesnil. L'Angleterre пе pouvait donc pas

accepter traiter avec Bonaparte sans se brouiller avec la

Russie et l'Autriche. D'ailleurs, qui pouvait croire dans се

tems que се Corse aurait, avec plus de n16thode,

plus

de pouvoir solide que п'еп а еи Robe.spierre? Mais l'automne

de 1799 ayant атепё ип autre ordrc de choses, des

atTaires а totaletnent chang6. 1)aul devient tout d'un соир

l'ennemi le plus implacable de се pays; l'absurde politique

et la stupidit6 des дёпётаих autrichiens fit perdre l'Italie

et l'Allemagne. La perte de la bataille de Матепдо entratna

la соит de Vienne traiter (le paix avec Bonaparte, еп lui

sacrifiant tous ses allids. Оп songea alors ici traiter de

paix, mais оп proc{da avec dignitb: car, quoiqu'on savait

qu'une victoire navale пе pouvait obliger la France resti-

tuer tout се qu'elle а usurpb еп Italie ct еп Allcmagne, оп

savait aussi que l'Angleterre n'avait rien redouter des ri-

dicules menaces d'une invasion. Si le pr(ceGdent

ft1t reste еп place, la paix aurait faite (l'nne maniipre

plus honorable; mais vous savez les raisons qui ont, роит