habitants des pays que vous occupez se louent de vou.s.

је п'еп suis pas du tout surpris, mais cela те donne

toujours ипе consolation inexprimable. S6par6 de vous

рат le devoir de votre service, c'est ип trbs•grand adou-

cissement de cette privation que de voir le bien que

vous faites vos troupes еп les maintenant dans cette

stricte discipline qui les rend respectables et пе les

confond pas avec la conduite d'autres troupes, qui se

conduisent еп brigands et еп d6shonorant l'uniforme

de leurs pays. Је vous dis ceci l'occasion de се que

је viens de lire dans се moment dans la gazette de

Leyde (lu 2 Avril, il у а ипе lettre de Bruxelles

du 27 Mars, dans laquelle, aprbs avoir par16 de. quel-

ques rixes qui ont еи lieu entre les Prussiens et les

habitants dans les cantonnements que. les premiers осси-

pent еп France, оп а ajout4k се qui suit: „Les Frans,ais

traitent les Russes de Та mani&re la plus afable. Aussi

la discipline exerc6e рат le g6n6ral Woronzow пе laisse

rien d6sirerC. Il faut e.tre pbre роит c,omprendre tou-

te la satisfaction que de pareilles choses те donnent.

Depuis que vous etes аи monde, vous пе m'avez donn&

d'autres chagrins que сеих qui provenaient ои de vos

maladies ои des dangers innombrahles que vous avez

courus depuis les douze ои treize ans que vous avez

соттепсб servir dans nos arm6es contre nos еппе-

mis еп Perse, еп Turquie, еп Prusse, еп Pologne, еп

Allemagne et еп France: mais ces chagrins et ces in-

qui6tudes 6taient adoucis et rachet6s par la

manibre si distingube avec laquelle vous avez servi,

l'estime et l'amour que vous avez obtenus de vos chefs,

de vos camarades et de vos subordonn6s; еп ип mot.

votre conduite individuelle сотте homme et сотте

militaire vous а дадпб le sufrage unanime dans votre