— 410 —
tandis que сеих qa'on regardait сотте ses ennemis dtaient
Viterbe. Le roi et Та reine еп furent vivement afectds, et се
n'est qu'avec beaucoup de peine que j'ai ри calmer ип реи
l'agitabion oil ll. тт. siciliennes se trouvbrent la suite de la
d6p0che du marquis de Gallo. Quant l'ambassadeur db France,
il paratt qu'i l'odieux du r0le dont venait de s'acquitter, il
voulut joindre le ridicule. Ayant еи ces jours-ci ип entretien
avec le comte de kannitz, il l'infta 6crire sa cour que si
elle s'int6ressait v6ritablement la conservation des jours de la
reine, elle ferait bien de l'engager changer d'air. L'envoy6
dAutriche s'6tant r6cri6 sur ипе commission aussi 6trange,
Alquier dbclara qu'il пе pouvait s'en dispenser, •vu qu'il la lui
avait propos6e 0TtciellemenL ll ajouta que son empereur patien-
terait jusqu'au mois de septembre, mais qu'aprbs cette 6poque,
les .qlaces retenant les Russes chez еиД rien n'emp6cherait
les Fraagais marcher sur Naples pour еп chasser la reine. Le
comte kaunitz fut assez bon de s'alarmer de ces rodomontades
аи point que la reine fut oblig6e de chercher le tranquilliser.
Quoique је sois convaincu роит та part que Bonaparte, se
voyant encore dans l'impossibilit6 de porter les derniers coups,
пе. cherchait dans се moment qa'i efrayer la cour d'ici et la
porter quelques ddmarches pr6cipit6es: l'alarme est donn6e, et
lL тт. siciliennes appr6hendent поп sans fondement qu'au
moment l'on s'y attend le moins les Franyais пе r6alisent les
craintes quTs leur ont donn6es.
Aussit6t que је fus arriv6 ici, Те roi et la reine m'ont unani-
mement exprim6 le d6sir que les troupes russes Corfou vins-
sent subitement occnper la capitale et les places fortes du
royaume, поп роит у 6tablir [е th6Atre de la guerre contre les
Francais, mais uniquemcnt pour sauver de leur rapacitd le
reste des 6tats s. т. siciiienne, qui aurait fait d6clarer
cette occasion аи g6n6ral S-t Cyr, que s'il voulait rester tran-
qoillB daas les positions qu'il остр 6t пе рад s'y